Trucs et conseils

Le droit de décrocher

Si vous avez tendance à répondre à vos courriels au saut du lit, à consulter votre messagerie pendant vos vacances ou à travailler sept jours sur sept sur votre téléphone intelligent, sachez que vous n’êtes pas seul.

C’est ce que rapporte un sondage de CPA Canada mené en 2018 auprès de dirigeants d’entreprise.
Selon une autre étude américaine publiée en 2015, le quart des répondants consacrerait plus de 20 heures par semaine de leur temps personnel à des activités professionnelles.

Le droit de décrocher

Sauf qu’à trop vouloir en faire, on risque de se brûler les ailes. John Pencavel, de l’université de Stanford, estime qu’après 50 heures dans une semaine, la productivité horaire de l’employé chute radicalement. Selon lui, s’affairer au-delà de 70 heures ne permet pas d’être plus efficient que dans une semaine de 55 heures.

Vers une loi pour la déconnexion des travailleurs ?

Québec pourrait bien emboîter le pas à la France et à sa loi Travail.

Le 22 mars 2018, Québec Solidaire a déposé un projet de loi visant à « déterminer les moments durant lesquels un salarié a le droit d’être coupé de toute communication relative à son emploi sur une base hebdomadaire et prévoir un protocole d’utilisation des outils de communication en dehors des heures de travail ».

Si la déconnexion peut sembler un obstacle pour plusieurs, c’est qu’ils ne prennent pas en compte ses avantages.

Psychologiquement, être constamment branché donne l’impression de vivre en état de crise permanent. Au-delà du stress engendré, cela nous empêche de nous concentrer correctement sur nos tâches les plus importantes.
Alors décrochez, voulez-vous !

Lire l’article en lien : Décrochez! Sinon…

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