Selon l’organisme Sous-traitance industrielle Québec (STIQ), c’est maintenant plus de 4000 postes qui sont à pourvoir dans le secteur manufacturier. Il y aurait en moyenne huit emplois à combler pour chaque entreprise !
Si vous tentez aussi d’embaucher ce genre de travailleurs, attendez-vous à mettre les bouchées doubles !
Les compagnies n’ont d’autres choix que de se rendre plus attrayantes. Certaines vont même jusqu’à augmenter les salaires de 5 % à 25 % pour attirer et retenir des employés.
Malgré cela, toujours d’après le STIQ, 63 % des PME manufacturières ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires en 2018. Preuve que le secteur pourrait atteindre des sommets.
On est donc devant une tempête parfaite. Une forte croissance couplée à un manque en ressources humaines. Il va falloir se rendre à l’évidence : il n’existe pas de solution idéale. Soit on cesse de se développer, soit on attend une récession, soit on innove !
Malheureusement, on le répète, les PME québécoises n’investissent pas assez dans l’innovation et l’intelligence artificielle. Pourtant, un budget de 700 millions $ sur six ans a été alloué à l’innovation et à la transformation numérique.
Le temps presse ! L’exemple de l’entreprise Varitron de Saint-Hubert est frappant. Elle manque cruellement d’effectifs pour être pleinement opérationnelle. Une situation qui affecte sa compétitivité alors même qu’elle se bat contre des concurrents de Chine et du Mexique.
C’est ça, le capitalisme mondialisé. Si on ne saisit pas notre place, d’autres la prendront.
Alors mieux vaut agir maintenant !
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