Selon l’index Kijiji de 2018, c’est 28,5 milliards de dollars en biens de seconde main qui sont échangés au Canada chaque année.
C’est donc un immense marché. Évidemment, on a toujours acheté des produits usagés, mais il semble y avoir une nouvelle ferveur envers ce type de consommation depuis quelques années.
Certains commerces, comme les friperies, en profitent. Selon Catherine Paiement-Paradis, propriétaire de la friperie Deuxième édition, elle fait désormais en une journée ce qu’elle faisait en un mois il y a quatre ans. Méchante croissance !
Plusieurs facteurs expliquent cet engouement. Il y a d’abord le sens des affaires des personnes derrière ces entreprises.
Mais il y a aussi des influences qui sont hors de leur contrôle. Dans ce billet, on vous démontrait comment l’environnement extérieur pouvait avoir un impact sur votre compagnie.
Les friperies en sont un bel exemple. Deux facteurs semblent avoir été particulièrement importants.
D’abord, l’écologie qui pèse de plus en plus lourd dans la décision d’achat des consommateurs. Les personnes qui aiment se procurer des vêtements peuvent ménager leur conscience en allant vers des articles de seconde main.
Ensuite, acheter en ligne fait aujourd’hui partie des mœurs. En s’offrant une belle vitrine sur le Web, les friperies enlèvent un des principaux irritants de leur commerce : s’y rendre pour ne pas savoir ce qu’on va y trouver. L’accessibilité de cette technologie a donc changé la donne.
Certains avaient vu venir la vague aux États-Unis. L’entreprise RealReal, qui revend des vêtements et accessoires de luxe, a désormais une capitalisation boursière de… 1,3 milliard $ !
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