Michael Sabia a récemment quitté la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et cela lui a offert la possibilité de donner une entrevue à La presse canadienne. Et selon lui, le plus grand risque que courent les investisseurs et les entreprises de notre époque sera les changements climatiques.
Qui dit défi dit opportunités. Lorsque des facteurs extérieurs transforment l’écosystème des affaires dans lequel on évolue, il se crée nécessairement des distorsions et des vides qu’il peut être bon d’exploiter.
La preuve ? Selon lui, plusieurs continuent de croire que l’environnement est un frein à la croissance économique. Or, c’est le contraire ! Il prend le virage qu’a effectué la CDPQ sous sa gouverne en exemple. Elle est maintenant l’un des plus grands investisseurs en énergie éolienne et en solaire en Amérique du Nord et ces placements lui offrent « des rendements dans les deux chiffres ».
Mieux encore, ce choix s’avère prudent puisque ce genre de portefeuille table sur le long terme. Les actifs à haute densité en carbone peuvent être payants rapidement, mais il y a fort à parier qu’une chute est à prévoir. Miser sur une économie qui prend en compte ces tendances qui se dessinent est une meilleure façon de protéger son argent tout en engrangeant des revenus intéressants.
Ainsi, ce que nous dit Michael Sabia, ce n’est pas qu’il faut investir dans les industries vertes simplement par souci de conscience, mais bien par nécessité économique. Il s’agit, en fait, d’une stratégie plus rentable et pérenne à moyen et long terme.
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