On entend souvent parler de l’industrie 4.0, celle qui doit moderniser nos usines.
L’entreprise Michaud, qui fait des gâteaux, a fait un premier pas dans cette direction en se dotant d’une ligne de production automatisée comprenant de nouveaux convoyeurs, des étiqueteuses et des emballeuses automatiques en plus d’un robot qui tranche les gâteaux avec précision.
L’objectif de la compagnie est, évidemment, d’améliorer son efficacité. En gardant la même équipe, l’administration évalue qu’à terme, elle sera en mesure de doubler sa production. Ces nouvelles capacités lui permettront de tenter d’acquérir des parts de marché au Canada et aux États-Unis.
Mais c’est surtout le fait que l’employeur ait voulu éliminer certaines corvées qui retient l’attention. En faisant cet investissement, Michaud a souhaité réduire les tâches répétitives et exigeantes pour rediriger ses salariés vers des postes à valeur ajoutée.
Ce faisant, l’entreprise fait d’une pierre deux coups. Non seulement gagne-t-elle en productivité, mais elle valorise davantage ses ressources humaines. Les chances sont que ses employés se sentent plus heureux dans leur travail, ce qui augmentera encore plus son efficacité ! Dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre qu’on connait, ça semble être une bonne stratégie.
L’investissement total tourne autour de 1,3 million de dollars. C’est de l’argent, mais ce n’est pas une folie non plus. D’autant plus que l’entreprise a profité de programmes gouvernementaux lui permettant d’aller chercher 150 000 $ du MAPAQ et un prêt de 900 000 $ auprès d’Investissement Québec. Et, cerise sur le gâteau (désolé, je devais la faire), la cellule et l’ingénierie de ce premier robot ont été créées par une compagnie québécoise : Matiss, située à Saint George de Beauce.
L’innovation, ça peut être aussi accessible que cela !
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