Si vous souhaitez devenir propriétaire d’une entreprise rapidement, vous devriez envisager l’acquisition d’une entreprise existante. Le terme employé pour définir cette action est le repreneuriat.
Bien que les startups soient à la mode, elles comportent évidemment de très grands risques. Alors, pourquoi endurer les obstacles d’une start-up quand il existe une alternative ?
Une entreprise déjà existante comporte plusieurs éléments déjà en place :
- Processus
- Employés
- Clients
- Actifs
- Historique
- Profits
Vous comprendrez qu’il est beaucoup moins risqué d’acheter une entreprise déjà en opération que de financer un plan d’affaires qui présente une entreprise qui pourrait éventuellement marcher. Effectivement, si vous deviez aller chercher un soutien financier de 100 000 $ pour financer les deux projets énoncés ci-dessous, il vous serait beaucoup plus simple d’aller chercher ces fonds pour financer l’achat d’une entreprise existante.
Démarrer une entreprise
Vous devez tout mettre en place. Vous partez de zéro et vous prévoyez faire 100 000 $ de profit dans trois ans.
Acheter une entreprise existante
Imaginez acheter une entreprise existante qui a déjà généré plusieurs centaines de milliers de dollars de profits, mais qui génère présentement 50 000 $ de profit. Dans une telle situation, nous pouvons imaginer une direction plus âgée, souvent en fin de carrière, qui a simplement décidé de ralentir la cadence des opérations et son implication au sein de la compagnie. Vous pourriez élaborer un plan pour redynamiser les ventes et pour monter les profits à 150 000 $ sur un horizon de 3 ans.
Le manque de relève
Au Québec, environ 38 000 entreprises n’ont pas de relève. Les entrepreneurs à la tête de ces entreprises n’ont pas réussi à identifier d’employés pour reprendre leur entreprise ou ils n’ont pas d’enfants qui souhaitent accepter de relever le défi. Ces entreprises pourraient se voir fermer leurs portes. Il s’agit d’une opportunité intéressante pour des jeunes d’entrepreneurs ou pour des entrepreneurs d’expérience.
Le financement du repreneuriat
Le gain en capital sur la vente d’une petite entreprise est net d’impôt. Au Québec, cette exonération d’impôt est possible jusqu’à concurrence de plus de 836 000 $ (et augmente à chaque année). Ainsi, les premiers 836 000 $ du prix de vente de l’entrepreneur cédant est libre d’impôt. Comme cette situation est très avantageuse pour les entrepreneurs cédants, plusieurs d’entre eux décident d’aider les repreneurs en finançant une partie de l’achat de leur compagnie
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