Diviser les actions également
Vous ne devriez jamais diviser les actions à part égale avec un nouveau partenaire. Faire 50-50, ça sonne bien, mais ce n’est pas une bonne idée. À moins d’être très proche avec la personne et d’être sûr à 100 % que le dialogue sera toujours une option pour régler les conflits.
À la limite, il est préférable de faire 45-55 ou 55-45. Peu importe que vous soyez minoritaire, vous serez en meilleure position si les choses tournent mal avec l’autre actionnaire. Bien que ce soit contre-intuitif.
En étant actionnaire minoritaire, vous avez le droit de négocier des clauses dans la convention d’actionnaires pour protéger vos intérêts. Par exemple : on inclut une clause dans la convention qui vous permettra de quitter l’entreprise en obligeant votre partenaire à racheter vos parts.
Avec une répartition 50-50, vous risquez d’être bloqué dans des conflits à répétitions. On ne veut pas devoir se demander qui mène réellement à chaque prise de décision.
Désigner l’actionnaire majoritaire ou minoritaire
Il doit y avoir un meneur dans l’entreprise. Une personne qui pourra trancher et avoir le dernier mot. C’est un bon argument pour convaincre un partenaire qui refuse de diviser inégalement les parts de l’entreprise.
Vous pouvez proposer à votre partenaire d’être l’actionnaire majoritaire avec une formule 30-70 par exemple. C’est toujours plus facile de convaincre quelqu’un de se joindre au projet quand on accepte nous-mêmes d’être minoritaire. Dans ce scénario, vous êtes ainsi protégé par une convention qui vous permettra de quitter le bateau dans le pire des cas.
On peut même rajouter une option pour permettre à l’actionnaire minoritaire de racheter des parts supplémentaires dans une période donnée, si tout se passe bien.