Motiver ses employés est un facteur déterminant de la productivité de votre entreprise. Selon une étude de Gallup, 17,2 % des salariés seraient démobilisés. Cela veut dire qu’ils sont mécontents de leur situation et n’hésitent pas à le dire, répandant leur attitude négative sur leurs consœurs et confrères.
Gallup a aussi quantifié le coût d’un tel employé pour la société qui l’embauche. Cela revient, tenez-vous bien, à environ 34 % de son salaire !
Ainsi, si une compagnie possède 25 ouvriers et qu’elle les paie en moyenne 35 000 $, la démobilisation de certains de ses travailleurs lui coûte plus de 50 000 $ par an !
Pour faire le calcul chez vous, utilisez cette formule :
(Nombre d’employés x 0,172) x (Salaire moyen x 0,34)
C’est pour ça que vous devez absolument motiver vos troupes. Outre le salaire, la plupart des gens veulent sentir qu’ils font une différence, qu’ils sont compétents et qu’ils disposent d’une certaine autonomie pour piloter leurs livrables comme leurs vies personnelles. C’est donc sur ces trois leviers que vous et vos gestionnaires pouvez jouer pour améliorer l’ambiance au bureau.
C’est surprenant de voir à quel point une bonne atmosphère de travail repose parfois sur de petits détails. Chaque équipe a sa formule, mais voici quelques gestes simples et faciles à faire :
1) Communiquez votre vision et votre plan
Votre équipe doit savoir où elle s’en va. D’abord parce que ça lui donne un but. Ensuite, parce que ça permet de mieux comprendre à quoi sert son travail. De plus, vous leur offrez ainsi la possibilité de faire une vraie différence. Peut-être auront-ils une idée qui vous permettra d’atteindre vos objectifs plus rapidement !
2) Offrez des horaires flexibles
Le télétravail, un horaire allégé l’été, la possibilité de rentrer plus tôt ou de sortir plus tard du boulot peut faire une grande différence pour les employés. Cela les aide d’abord à avoir un meilleur équilibre travail-famille. Ensuite, cela leur enlève de nombreux irritants comme la congestion routière ou le simple fait que des collègues viennent leur poser des questions alors qu’ils s’affairent sur un livrable urgent.
Plusieurs gestionnaires sont réticents à utiliser le travail à distance parce qu’ils craignent que cela entraîne une baisse de productivité. Plutôt que de vous concentrer sur leur présence, observez les résultats. Est-ce que votre employé atteint ses objectifs dans les temps impartis ? Si la réponse est positive, que vous importe s’ils lancent une brassée de lavage lors d’une petite pause !
3) Développez leurs compétences
Prenez le temps de connaître vos employés et leurs ambitions. N’hésitez pas à imaginer avec eux un plan de carrière au sein de votre organisation et formez-les pour qu’ils puissent y arriver. Si votre entreprise possède plusieurs divisions, donnez des conférences interdépartementales qui peuvent augmenter la mobilité de chacun et leur compréhension de la compagnie dans sa globalité. Vous n’aurez jamais à pâtir d’un personnel plus compétent.
4) Donnez-leur la possibilité d’innover et de se réaliser
Tout le monde sait que Google offre à ses employés d’utiliser jusqu’à 20 % de leur temps de travail pour concrétiser des projets personnels. De pouvoir œuvrer sur une idée qui leur tient à cœur, et qui peut avoir un objectif d’affaires, donne à chacun un sentiment d’accomplissement. Une politique qui a conduit à Gmail et Google Map…
D’autres entreprises donnent la possibilité d’obtenir un congé sabbatique à leurs salariés pour qu’ils aient l’occasion de réaliser un rêve. Une compagnie de Pennsylvanie, West Arete, oblige chacun de ses employés à prendre un mois sabbatique rémunérépar an, en plus de leurs vacances.
Selon Scott Wood, leur président, cela leur a permis de mettre des processus en place pour s’assurer qu’aucune tâche ne soit la responsabilité d’une seule personne, augmentant d’autant la résilience de l’entreprise. Le fait que celle-ci aide ses employés à planifier leur rêve crée une loyauté incroyable envers la compagnie. Chacun donne son maximum pour conserver cet avantage hors du commun.
Inutile de spécifier qu’ils connaissent un taux de roulement très, très bas !