Investissement Québec (IQ) effectue un changement de cap majeur dans son soutien aux entreprises. Le gouvernement Legault cherche à accélérer la modernisation de l’économie québécoise et il semble qu’il souhaite faire d’IQ un des véhicules de sa vision.
Dans cet article, on apprend qu’une des priorités d’IQ sera la mise à niveau des sociétés d’ici. Ce sont les fameuses usines 4.0 où l’automatisation et le traitement des données en temps réel permettent de dégager un avantage compétitif.
Selon les chiffres de l’étude Le manufacturier avancé : enquête sur l’automatisation du secteur manufacturier au Québec, parue en 2017, le taux d’automatisation des compagnies québécoises serait de 25 %. Aux États-Unis, on parle plutôt de 55 % et en Allemagne, de 75 %.
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes. Le PDG d’IQ, Guy Leblanc, entend utiliser trois différentes approches pour accélérer cette transition.
D’abord, grâce à différentes fusions, notamment l’absorption du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et de certains bureaux du Ministère de l’Économie et de l’Innovation, IQ aura ainsi plus de moyens financiers pour appuyer les entrepreneurs.
Ce faisant, elle détiendra également plus d’experts pour accompagner les compagnies dans leur projet. Aussi, IQ deviendra le guichet unique pour parler au gouvernement. Le tout dans l’objectif d’éliminer les obstacles pouvant ralentir une démarche d’investissement.
Enfin, le PDG veut que sa société ait une meilleure tolérance au risque, ce qui permettra à plus de projets d’être financés. Selon lui, cela devrait ouvrir la porte à des secteurs nécessitant du capital « patient ».
C’est un dossier à suivre de près. L’automatisation est aujourd’hui une donnée importante pour assurer la survie de nombreuses entreprises. Le retard du Québec à cet égard est inquiétant.
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