Avoir une entreprise, c’est compliqué. Il faut gérer ses employés, négocier avec ses fournisseurs, satisfaire ses clients, développer ses marchés et, à travers tout ça, trouver un peu de temps pour soi.
La plupart des entrepreneurs ne se plaignent pas de ces obligations. Elles font partie de la description de tâche. Ce sont des variables connues lorsqu’on décide de se lancer.
Un aspect moins connu de l’entrepreneuriat et surtout beaucoup moins séduisant, c’est la paperasse. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), les sociétés québécoises consacreraient en moyenne 47 heures par employé par an pour compléter tous les documents requis (contre 56 en moyenne au Canada).
C’est pourquoi j’ai eu une belle surprise quand j’ai lu le Bulletin des provinces pour la paperasserie de la FCEI. Selon l’organisme, jamais elle n’a décerné autant de A aux provinces canadiennes que cette année.
Et ce, même si le Québec n’a pas reçu son résultat. Comme le gouvernement Legault vient tout juste de s’installer au pouvoir, la FCEI donne sa chance au coureur.
Par contre, il y a une statistique réjouissante qui ne ment pas. En 2011, la note du Québec à ce bulletin était de C+. Elle a progressé à B, puis à B+. En 2017 et 2018, la province a obtenu un A.
C’est vrai qu’il y a un vent de changement dans le monde des affaires au Québec ! Les gens en parlent davantage, le financement est plus accessible, la culture de l’entrepreneuriat gagne du terrain.
Et nos politiciens l’ont compris. Lentement mais sûrement, ils tentent de nous faciliter la tâche. C’est pourquoi c’est encore important de discuter avec nos députés et de leur faire saisir nos réalités de créateurs de richesse.
Cette fois, on peut leur dire : beau travail !
Lire l’article en lien : Bulletin des provinces pour la paperasserie : la FCEI décerne un nombre record de A
