Trucs et conseils

Glossaire des termes comptables

Glossaire des termes comptables

La comptabilité est un outil incontournable pour gérer son entreprise. Malheureusement, c’est aussi un domaine complexe, rempli de subtilités. Même si on souhaite toujours avoir un comptable de confiance pour s’épauler, il est important de maîtriser les bases, ne serait-ce que pour le comprendre! Voici quelques-uns des concepts essentiels. 

Actif :  

termes comptables

L’ensemble des biens que la compagnie possède. Les actifs à court terme sont ceux pouvant être rapidement convertis en liquidités.  

Amortissement :  

La répartition du montant d’un achat sur ses années utiles. L’amortissement dégressif s’applique surtout aux biens qui perdent beaucoup de valeur dans les premières années (comme une voiture, par exemple). Dans ce cas, on déduira de plus gros montants dans les premières années et de plus petits par la suite. 

Auditeurs (ou vérificateurs) : 

Des comptables qui s’assurent que les états financiers de l’entreprise sont conformes à la réalité. 

BAIIA : 

Le Bénéfice Avant Intérêts, Impôts et Amortissements. En anglais, on réfère à ce concept par l’acronyme EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization). Le BAIIA est un indice financier qui permet d’évaluer la richesse qui est créée par une société. Il sert surtout aux investisseurs, aux banquiers et à de potentiels acheteurs. 

Bénéfices :  

Les profits de votre entreprise. On les calcule en soustrayant les dépenses de vos revenus. Les bénéfices nets sont ceux qui subsistent après les taxes et les impôts. 

Bilan : 

Le portrait complet, à une date précise (par exemple, au 31 mars 2021), de la situation financière de votre entreprise. Déposer son bilan signifie faire faillite. 

Budget : 

L’estimation des revenus et des dépenses de votre entreprise sur une période déterminée. Ce document vous permet d’établir des objectifs financiers et de constater si vous les atteignez ou pas. 

Chiffre d’affaires : 

La somme des ventes et des prestations de services de votre entreprise, sans les taxes, sur un exercice financier.  

Coûts fixes :  

Les frais qui ne changent pas, peu importe le volume de vente ou de production. Votre loyer ou les intérêts et le capital à payer sur des prêts sont des exemples de coûts fixes. 

Coûts variables : 

Ils augmentent ou diminuent selon les ventes et le volume de production. Par exemple, ce peut être le coût des matières premières, des ressources humaines, de fabrication, etc. 

Crédit d’impôt :  

Somme déductible directement de la somme d’impôt à payer. 

Déduction d’impôts :  

Somme déductible des revenus à partir desquels on calcule le montant d’impôt à payer. 

Écriture comptable :  

C’est l’inscription d’une transaction dans les livres de l’entreprise. 

États financiers :  

Rapport qui dresse un portrait de la situation financière de votre entreprise sur une période déterminée. 

Exercice financier (ou année fiscale); 

Période d’un an après laquelle on déclare les profits (ou les pertes) de son entreprise. Les revenus doivent être déclarés l’année qu’ils ont été gagnés (même si vous n’avez pas encore encaissé le chèque) et les dépenses sont compilées dans l’année où elles ont été engagées (même si vous n’avez pas encore payé).  

Fiscalité :  

Les lois et règlements concernant les impôts. Le fiscaliste est un spécialiste de ceux-ci. 

Flux de trésorerie :  

Les entrées et les sorties des liquidités de votre entreprise. Un flux de trésorerie négatif indique que vous n’êtes pas en mesure de vous acquitter de vos obligations financières à court terme. 

Liquidités : 

L’argent dont vous disposez pour une utilisation rapide. Certains placements convertibles en argent rapidement et sans trop de frais peuvent aussi être considérés comme « liquides ». 

Passif :  

L’ensemble des dettes que votre entreprise a contractées. Le passif à court terme représente les dettes devant être remboursées d’ici un an.  

Marge bénéficiaire : 

C’est la différence entre les revenus provenant d’une vente et les coûts pour effectuer celle-ci. Par exemple, si vous vendez un gâteau 2 $ et qu’il vous en coûte 1 $ (en calculant les coûts de production, salaire, loyer, marketing, etc.), votre marge bénéficiaire est de 1 $ ou de 50 %. La plupart du temps, on exprime une marge bénéficiaire en pourcentage.  

Ce petit lexique peut vous aider à saisir la base de la comptabilité. Mais si vous savez que vous avez une lacune en ce domaine, n’hésitez pas à suivre une formation. Après tout, l’objectif de toute entreprise est de faire des profits et cela n’est possible qu’en comprenant d’où vient et où va votre argent! 

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